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Patrick Nivet

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25 février 2023

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27 janvier 2023

Ukrainesolutions proposées à mon sens viennent ou

 

Ukraine

solutions proposées à mon sens viennent ou trop tard ou trop tôt tant le conflit s'exacerbe. Les pays de l'OTAN [Organisation du traité de l'Atlantique nord] poussent les Ukrainiens en les armant, et la Russie essaie de s'assurer sa victoire dans le Donbass et au large de la Crimée, dont elle veut visiblement conforter la possession.

https://www.monde-diplomatique.fr

 

23 mars 2022

Guerre en Ukraine : Ne pas jeter d’huile sur le feu !

 

Logo-mouvement-des-citoyens2018

Cette guerre aurait pu être évitée si la reconnaissance du vote en Crimée pour le retour de cette dernière en Russie avait été respecté et si les accords de Minsk avaient été appliqués qui impliquaient outre le cessez le feu une autonomie institutionnelle au Donbass. Le souhait Russe d’un non alignement de l’Ukraine sur l’OTAN méritait aussi de retenir l’intérêt tout autant que le souci d’indépendance de l’Ukraine.

Depuis presque un mois la guerre fait rage, il faut le regretter mais les conditions d’une négociation existent pour toutes les parties. L’Ukraine malgré sa résilience est au bord du gouffre, la Russie est menacé d’un enlisement délétère qui la menace en profondeur , les pays qui ont développé un puissant réseaux de sanctions ne peuvent que s’attendre à leurs effets boumerang sur eux-mêmes.

 

Nous devons tout faire pour éviter le pire , favoriser le dialogue entre les belligérants, permettre l’émergence d’un traité de paix équilibré.

 

C’est à cet effort que nous appelons le gouvernement d’aujourd’hui et le Président de la République dont nous saluons  le souci de maintenir les liens avec les différents  belligérants.

 

Comité MDC Aquitaine

10 décembre 2021

Pandémie de Covid 19 : un point d’étape après vingt et un mois de circulation virale …

 Pour tendre à lever les doutes, s’appuyer sur la raison scientifique et combattre les démagogues.

 

                                          Conférence du Professeur Jean- Philippe Derenne

                                                                      Saint Emilion

                                                                   10 décembre 2021

                                                         Présentation Dr Patrick Nivet

Mot de Passe : grenouillesproductions

1 juin 2021

Elections Régionales 2021 Nouvelle Aquitaine

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Le Mouvement des Citoyens en Aquitaine soutient la liste présentée par le Mouvement de la ruralité et Résistons avec jean Lassalle conduite par Eddie PUYJALON.

 

Plusieurs candidats en Gironde, en Charente et dans le département des  Deux sèvres le représentent.

 

Dans une perspective de souveraineté à reconquérir, Il s’agit de défendre d’une manière générale la proximité et  la démocratie locale  :

 

En s’interrogeant sur la notion même de Grande Région qui n’a rien apporté mais qui éloigne les citoyens des lieux de décisions et confine les villes de Poitiers et Limoges à leur seul périmètre.

En contestant le processus de métropolisation qui menace comme à Lyon et dans le département du Rhône de remettre en cause les compétences et les financements de départements importants comme la Gironde.

En souhaitant vivifier les villes moyennes et les villages, « protéger les services publics » veiller à la démographie médicale et des professions de santé . rouvrir les lignes TER…defendre et moderniser les lignes existantes et le ferroutage sans oublier pour ce qui nous concerne le développement des lignes TGV y compris en site propre.

 

Nous souhaitons avec cette liste représenter le souci d’une écologie incitative par opposition à l’écologie punitive,  proposer une écologie qui s’appuie sur la science non sur la mode et/ou les comportements sectaires que l’on retrouvent souvent chez les tenants autoproclamés de l’écologie. Les vaccins sont un formidable acquit de l’humanité et notre pays s’honore d’avoir été un précurseur, dommage que sa faiblesse industrielle après plus de vingt ans d’euro/fédéralisme libéral  lui ait fait rater au moins la première année de vaccination anti covid.

De même le nucléaire ,après plusieurs dizaines d’années de bons et loyaux services dans notre pays reste un des derniers points forts de notre industrie qu’il s’agit de préserver en lançant sans attendre un programme dynamique de remplacement de nos centrales qui vieillissent. Nous ne devons pas nous égarer et perdre du temps et des financements dans l’éolien et ou le photovoltaïque de masse qui sont souvent refusés par les populations concernées.

 

Nous ne pouvons que nous associer à la volonté de défendre un modèle agricole qui permette notamment le développement de circuits courts parallèlement aux circuits d’excellence (AOC)qui sont souvent exportateurs, dans le respect de la biodiversité  , des économies d’eau et de la protection des sols .

 

Réindustrialiser nos territoires en développant les formations, en soutenant notamment les petites et moyennes entreprises, en réorganisant les filières comme celle du bois à la fois exportatrice de bois de qualité et pourtant déficitaire par importation massive de produits finis ,l’Europe empêchant toute mesure protectrice???

 

Cet ensemble d’objectifs constituent un socle essentiel, motivant notre présence au sein de la liste présentée par le Mouvement de la ruralité et Résistons avec Jean Lassalle que nous sommes heureux d’avoir pu rejoindre dans un souci de rencontres Républicaines au service de notre région et de notre pays.

 

Patrick Nivet

Pour le Mouvement des Citoyens Aquitaine

Conseiller municipal de ST Christophe des Bardes (33330)

Ancien conseiller délégué de Libourne ( 2008/2020)

 

 

Sur la photo les candidats :

 

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Marie Christine Dedieu, MDC 33 Ancienne conseillère municipale déléguée de Libourne (2001 /2014)

 

Djema Efrein, MDC 33 Ancienne conseillère municipale déléguée de Libourne(2017/2020)

 

Gerard CAYRE-CASTEL ( Mouvement des Citoyens 19)

 

Manque François Maulin ( Mouvement des Citoyens 33)

3 mai 2021

Régionales 2021 LMR avec Résistons! : Soutien de

 

Régionales 2021 LMR avec Résistons! : Soutien de Patrick Nivet et du MRC à la liste LMR/Résitions! avec Jean Lassalle Patrick @EddiePuyjalon @LeMouvRural17 @jeanlassalle @yvesdamecourt - Vidéo Smartrezo Le Mouvement de la Ruralité - 33

Monsieur Patrick Nivet, secrétaire départemental du mouvement républicain citoyen de Gironde, spécialiste en médecine interne et membre du conseil de surveillance de l'hôpital de Libourne, soutient la liste menée par Eddie Puyjalon à la région et par Yves d'Amécourt dans le département de Gironde pour les élections du 20 et 27 juin 2021.

https://www.smartrezo.com

 

2 mai 2021

Palestine en Feu

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Comment ne pas soutenir  l’esprit de résistance et la révolte des Palestiniens contre les mesures d’expulsions à Jérusalem et la colonisation toujours plus importante des territoires de la Cisjordanie.

 

Les accords d’Oslo (1993)sont bien loin.

 

Les années Trump n’ont fait qu’aggraver le conflit, le début du nouveau Président Biden ne dément en rien jusqu’ici , la politique des USA d’alignement sur les faucons Israéliens provoquant la radicalisation en miroir des Palestiniens et la montée du Hamas…

 

Les tensions s’exacerbent et s’ajoutent à celles qu’Israël entretient avec la Syrie dont il bombarde régulièrement le territoire…

 

De bombardements en bombardements , de dérapages en dérapages  jusqu’ou la guerre étendra t’elle ses ravages ?

 

La France a perdu toute influence oscillant entre alignement vis-à-vis des USA et recherche permanente, comme pour tout sujet, de propositions Européennes en fait véritables coquecigrues sans portée.

 

L’interdiction de la manifestation Parisienne étant à l’ évidence contradictoire avec la mise en avant  des droits de l’homme par notre pays à tout propos, sur tous les théâtres d’opérations sauf bien sur à …..Paris.

 

Il est enfin  inacceptable de confondre l’antisionisme avec l’antisémitisme qui est son exact contraire puisqu’il sous tend que les Juifs ont leur place dans tous les pays du monde au cœur même de la laïcité.

 

Patrick Nivet

3 mars 2021

Covid ,l’échec.





En fait avec un an de recul on voit mieux l'erreur manifeste qu'a été la stratégie de "vivre avec le virus" contre celle qui a été de chercher "Covid 0"

Les pays "covid 0" vont mieux à tous égards qu'il s'agisse de la liberté des populations ou du PIB.(1)

Par contre pour maintenir leurs résultats ils ne peuvent que se défier de nous et ils doivent  se protéger...

Le problème pour nous, plongés dans une épidémie non maitrisée qui avons déjà utilisé l'arme du confinement total et largement usé du confinement partiel en stoppant certaines professions pour maintenir un résultat médiocre, c'est l'acceptabilité d'un éventuel retour à la case départ...

Envisager de recommencer  le combat anti covid un an après son début avec un nouveau confinement drastique c'est une perspective terrible qui ne peut être proposé à la population que dans une stratégie précisément expliquée...avec un espoir solide de sortie de crise. Les différents courants politiques  en sont  les uns et les autres incapables. Seule une évolution catastrophique les y conduira et nous n'en sommes pas loin....

Alors il y a les vaccins seuls espoirs...mais il faut à mon sens être circonspect, nous sommes en phase 4 qui permettra d' apprécier les effets secondaires et les résultats sur le long terme...le virus en se propageant change et jusqu'ici en mal avec des variants plus contagieux et donnant des formes peut être plus graves et chez des patients plus jeunes...l'âge des malades en réanimation baisse...l'efficacité des vaccins pas toujours certaine.

Au fond ne pas laisser circuler le virus c'est encore une fois une meilleure stratégie que l'inverse qui lui laisse prendre de la force...

Pour autant je suis vacciné(vaccin ARN) et je soutiens bien sur la politique de vaccination la plus dynamique possible....qui dans le Libournais se développe correctement à ceci prés que dans nos hôpitaux 40% des personnels seulement ont jusqu'ici accepté de se faire vacciner..

Ce sont  à peine les résultats de la vaccination de la grippe....

Il y a la persistance d'une vraie résistance dans la population sans doute résultat des campagnes anti vaccins ,anti sciences animées notamment par certains courants écologistes qui démobilisent  et pas simplement à propos de la question du nucléaire...

Les premiers résultats des pays qui vaccinent le plus sont intéressants mais pas décisifs, de la Grande Bretagne aux USA en passant par Israël..

Disons si on est optimiste qu'ils peuvent nous permettre d'atteindre une "lune de miel"(2) qu'il ne faudra pas rater pour viser  Covid 0 et sortir au moins dans notre pays de la crise sanitaire qui nous ronge....

Bon courage et faite vous vacciner si vous le pouvez ce sera un premier pas....

Patrick Nivet

1) Article  Patrick Arthus le Monde 21 février 2021
2) Article de Renaud Piarroux et Bruno Riou le Monde 21 février 2021

2 mars 2021

les temps sont tristes

La pandémie fait rage depuis plus d’un an et nous ne voyons guère le bout du tunnel.
Faut il accabler le Président et le gouvernement ?
Certes ils ont multiplié les erreurs parfois les mensonges. A l’heure actuelle ils ont une lecture de la crise plus politique que sanitaire en cherchant à naviguer entre les contraintes mais que dire de leurs opposants de droite, souverainistes ou pas et de gauche, quelle que soit la tendance…
La démagogie le dispute à la bêtise
Asselineau par exemple en pince pour la vitamine D après avoir célébré Raoult ,Mélenchon soutien toutes les manifestations de ras le bol au nom de la liberté ….. Ils raillent tous les deux les mesures prises par le gouvernement mais sans rien proposer de cohérent et bien sur se plaignent des mesures dites liberticides qui visent à ralentir ( sans guère y parvenir ) l’épidémie.
Ils sont désespérants …A l’épidémie de covid s’ajoute l’épidémie de démagogie ….
PN
2 octobre 2020

Lutter contre le COVID aujourd’hui, limiter la crise sanitaire et sociale , imaginer et construire le monde d’après…


Depuis le printemps l’épidémie virale frappe le monde entier.

 

Assez vite des pays ont réussi à mettre à l’abri leur population .Bien sur la Chine mais aussi un certain nombre d’autres qui ont réussi l’exploit à ce jour de la contenir à leur frontières. Pays aussi divers que le Vietnam, Taïwan, l’Uruguay ou le Paraguay…..et même la nouvelle Calédonie en France.

Ces pays se sont surtout appuyés sur des mesures épidémiologiques appliquées avec beaucoup de vigueur( dépistage notamment aux frontières, isolement drastique des contaminés ,recherche et mise en quatorzaine des contacts) bien sur ils ont soigné les malades, éventuellement en structures hospitalières spécialisées et dés le début ils ont appliqué les mesures barrières avec beaucoup de discipline.

Certains comme la Chine ont même qui plus est, confiné les populations les plus menacées…

 

En Europe certains pays ont dans un premier temps mieux faits que d’autres, notamment les pays du nord ou de l’est de l’Europe. Par contre la Grande Bretagne ,l’Italie ,L’Espagne et la France ont été durement touchés. Ces pays et notamment le notre n’étaient absolument pas préparés que ce soit matériellement( absence de masques ,de tests..) que conceptuellement ( peu de notion des mesures épidémiologiques..) stratégie de mise à l’hôpital des patients très symptomatiques et à domicile des patients qui l’étaient moins mais qui évidemment étaient contaminants.

 

Dés lors l’épidémie a très vite menacé de submerger nos hôpitaux conduisant ces derniers à des plans blancs avec arrêt général des activités non programmées dans le cadre d’un confinement drastique des populations qui a duré deux mois.

 

L’épidémie a été largement maitrisée mais pas éteinte, conduisant le gouvernement au mois de mai  à un déconfinement progressif qui a commencé par les écoles primaires , les enfants paraissant les moins exposés aux symptômes du Covid et peut être à la contamination et à la transmission de la maladie.

 

L’été est arrivé et de toute évidence dans les pays les plus exposés au brassage des populations notamment par le tourisme de relative proximité mais aussi socialement contrariés dans leurs habitudes relationnelles  par les mesures barrières trop vite oubliées, l’épidémie est repartie au début de l’automne  notamment dans les régions peu exposées lors du printemps (Bouche du Rhône, Aquitaine…).

 

Par ailleurs l’épidémie  devenue pandémie frappe toujours durement de grands pays à forte population qui ont  échoués à la maitriser pour des raisons diverses mais ou l’inconséquence politique des décideurs ( USA, Brésil..) et la structure sociale et économique des pays concernés ont joué un rôle accélérateur (Iran, Indes…).

 

L’Afrique restant curieusement un peu à l’écart sans l’être tout à fait….

 

A l’heure actuelle l’épidémie progresse et ou reprend, nous la percevons mieux grâce à l’élargissement des diagnostics, elle touche des populations plus jeunes, peu symptomatiques .Pour autant la courbe des hospitalisations se fait de nouveau menaçante même si la mortalité est moindre qu’au printemps, en partie sans doute grâce à l’amélioration des prises en charges médicales ce qui laisse entendre qu’elles n’étaient pas optimales…

 

Confronté à la crise économique provoquée par la crise sanitaire et à la reprise de l’épidémie, le gouvernement essaie de nouveau de la contenir par l’application quelque fois forcée des mesures barrières s’étant essayé par le biais notamment des ARS à une stratégie d’approche épidémiologique tardive et timide souvent localisée autour des foyers devenus de plus en plus nombreux ..

 

A noter un fond médiatique confus, assez délétère avec beaucoup de polémiques médicales qui perturbe quel que soit l’intérêt des idées émises, le contexte dans le quel sont prises les décisions fragilisées avant même d’être mises en œuvre.

 

Il y a même sur fond de crise économique de plus en plus patente malgré les aides très vite mises en œuvre et la mobilisation financière de plus en virtuelle tant à l’échelon Européen que National, un risque de jacquerie notamment des professions les plus exposées (restaurateurs ,secteurs du tourisme de la culture….).

 

Dans ce contexte les Républicains se doivent, au moins de ne pas jeter d’huile sur le feu mais surtout de soutenir les mesures qui visent à freiner l’épidémie  et qui devraient  mieux que cela, tendre à l’éteindre  pour rejoindre les pays qui l’ont déjà réussi.

Ces mesures sont contraignantes d’autant qu’elles sont tardives et que l’épidémie chez nous n’a pas été contenue à son début mais elles sont indispensables. On peut par ailleurs comprendre que le gouvernement fasse son possible pour ne pas s’engager dans un nouveau confinement généralisé.

 

Le succès vu ou nous en sommes demande une mobilisation populaire très large s’appuyant sur la solidarité générationnelle et l’application des mesures barrières.

 

Cette crise sanitaire en révélant de manière criante  l’impréparation médicale de notre pays  , notre faiblesse industrielle et notre extrême dépendance économique vis-à-vis des pays à bas couts justifie et au-delà, les craintes et les perspectives inquiètes  que les souverainistes émettent depuis de nombreuses années dans notre pays tout particulièrement le MRC.

 

Le monde « d’après » doit évidemment être conceptualisé, il faut y travailler, mais rien n’est possible sans avoir obtenu la fin de cette épidémie qui doit être notre premier objectif, plus nous tarderons à l’obtenir plus les dégâts de tous ordres seront difficiles à surmonter. Attendre l’immunité collective est une perspective trop lointaine et trop incertaine de même que celle d’un encore hypothétique vaccin.

 

 

Patrick Nivet

Conseiller municipal de ST Christophe des bardes

Ancien Conseiller délégué à la santé de la ville de Libourne(2008/2020)

1er Secretaire du Comité départemental Gironde du Mouvement Républicain et citoyen

Membre du Bureau national du MRC

25 avril 2020

La Vaccination peut-elle être encore l'objet de Polémiques ? Dr Sarlangue & Dr Elisabeth Nicand

Conférence animé par le Dr Patrick Nivet le 16 Octobre 2019 à Libourne

- La rougeole l'histoire d'une épidémie mondiale qui concerne la Nouvelle Aquitaine, par le Docteur Sarlangue.

- Les actualités du calendrier Vaccinale 2019, Dr Elisabeth Nicand

 

17 avril 2020

Conférence : Canabis une Drogue Douce ?



14 avril 2020

Contre le Covid 19 : continuer jusqu’au 11 mai…?

 

Le Président de la République le lundi 13 avril a fait une intervention  honorable sur la forme, ceci dit la partie ou il reconnait les erreurs est quand même pour le moins  limitée au minimum et franchement aseptisée.

« j’ai vu des ratés, trop de lenteur, de procédures inutiles… »

 

En fait il y a eu deux erreurs manifestes très largement dues aux dirigeants du pays :

A)     Une non prise en compte de l’épidémie Chinoise et du risque qu’elle présentait jusqu'à la mi-mars

B)      Une confiance aveugle dans un  «  Comité scientifique » tout entier acquit à l’idée fausse que la lutte contre l’épidémie reposait sur la seule bonne mise en œuvre de l’appareil sanitaire  ( urgences et  services de réanimation notamment…) oubliant à partir de la diffusion de l’épidémie dans l’Oise et surtout en Alsace toute démarche d’épidémiologie consistante( isolement des patients contaminés en dehors de leurs familles et de leurs domiciles, recherche des contacts, contrôle médicaux aux  frontières et dans les  aéroports…)

 

Par ailleurs nous avons découvert ce que beaucoup d’entre nous dénonçaient depuis longtemps, la  dépendance en moyens médicaux de notre pays et l’absence de masques et de solution hydro alcoolique pour ce qui concerne  les moyens de protection contre la contagiosité de ce virus.

Là, ils ont menti, en en diminuant voire en niant l’utilité de ces moyens barrières….toujours si peu disponibles cinq semaines après le début du confinement qu’il faille le continuer jusqu’au 11 mai sans allégement possible. Il en fut de même pour les tests….

 

Le résultat, c’est que l’épidémie s’est propagée  et tue des centaines de patients chaque jour. Nous sommes parmi les pays très largement les plus touchés tant dans l’absolu qu’en proportion de notre population.

Nous partageons ce résultat catastrophique avec les italiens, les Espagnols, les Anglais et les USA …tous les autres font mieux et parfois de beaucoup en Europe et dans le monde…

 

Rien n’est inéluctable, il est temps de modifier ce qui peut l’être, nos territoires d’Outre Mer appliquent eux efficacement les mesures de protections épidémiologiques. Sans doute motivés par la faiblesse de leurs capacités médicales, ils font mieux que la métropole( notamment la Nouvelle Calédonie…)

 

Que propose le Président ?

 

A)     Continuer un mois de plus la même politique sanitaire dont il parait satisfait ,« les règles prévues par le gouvernement…sont en train de montrer leur efficacité » alors qu’il s’agirait surtout d’en reconnaitre les limites ….

 

B)      Promettre le déconfinement progressif à partir du 11 mai en commençant par les enfants et sans être  le moins du monde sur que l’épidémie sera maitrisée….

 

C)      Bien sur, des mesures dites d’accompagnement économique pour les entreprises et quelques pansements sociaux qui seront évidemment bien venues.

 

En fait pour répondre un tant soit peu à la crise économique, il faut mener sans répit la lutte contre l’épidémie en appliquant au plus tôt les mesures épidémiologiques  qui s’imposent, que nous n’aurions jamais dues abandonner et non après le 11 mai ,comme le propose le Président « les personnes ayant le virus pourront être misent en quarantaine… »

 

Deux mois après le début du confinement, enfin nous  commencerions  à la combattre autrement qu’en proposant des places en réanimation ???

 

Les Chinois eux n’ont plus eu de cas autochtone à Wuhan depuis la mi-mars et en terminent avec leur déconfinement (les enfants seront les derniers…)

 

Au bout du compte notre gestion de la crise n’a été bonne que sur le plan hospitalier ou la mise en commun de tous les moyens dont nous disposions (public et privé)et la coopération inter régionale furent et restent un succès.

 

C’est un résultat  malheureusement qui n’empêche nullement l’hécatombe des patients et l’effondrement économique qui se profile….

 

Quand aux promesses  pour « l’après »  on verra ,mais l’acharnement à s’arc- bouter sur les frontières de Schengen que la plus part des pays européens qui ont obtenu des résultats n’ont pas jugé utiles n’augure rien de bien probant…. Et penche plutôt vers une poursuite de son euro libéralisme sous une forme ou une autre.

 

Dr Patrick Nivet

Premier secrétaire MRC 33

Futur ex conseiller municipal de Libourne

Elu à St christophe des Bardes 33 330

 

 

10 mars 2020

Le Mouvement Républicain et Citoyens ne sera pas représenté à l’ élection municipale de Libourne des 15 et22 mars 2020

 

 

La composition de la liste de Philippe Buisson signe à Libourne la fin de l’union de la gauche au sein de la quelle le MRC représentait une composante Républicaine animée sur le plan national par Jean pierre Chevènement

 

La recomposition politique dont témoigne la liste Buisson 2020 est largement organisée autour d’animateurs  locaux de la République en Marche, notamment son représentant officiel qui en est le chef de campagne.

 

Dans ces conditions il est impossible comme nous le faisons de soutenir le mouvement social contre la réforme des retraites,  pour la défense de l’hôpital public ou de l’éducation nationale et voter pour une liste qui dans les faits acquiesce  ou soutient la politique du gouvernement.

 

Pour ce qui nous concerne nous resterons présents dans la vie de notre cité et sur l’ensemble du territoire Libournais avec le souci de la défense de l’intérêt général ,de celui de nos communes mises a mal par les diminutions budgétaires et une dangereuse évolution fiscale qui va diviser les citoyens.

 

Djema Efrein

Conseillère municipale sortante déléguée à la prise en compte de la qualité de vie au travail.

 

Marie Christine Dedieu

Ancienne conseillère municipale de 2001 à 20014

 

Patrick Nivet

Conseiller municipal de libourne délégué à la sante, à l’hygiène et à la sécurité du personnel de 2008 a 2020

 

15 novembre 2019

Patrick Nivet (Libourne) : l'intérêt écologique relatif des biocarburants

Réflexion après un article de presse soulignant la valorisation des résidus viticoles
Le bioéthanol est-il écologique ?
Après la publication des articles de Sud Ouest (1) au sujet de l’entreprise de Coutras (33) qui valorise ainsi les résidus des vendanges (Rafle...),
Patrick Nivet - qui est médecin hospitalier, conseiller municipal délégué (MRC) de Libourne et conseiller communautaire (CALI) - a voulu essayer de comprendre l’utilité et surtout le rapport à l’écologie des carburants au bio éthanol .
En fait, après discussion avec les spécialistes de ce type de production, plusieurs constatations s’imposent:
1° La fabrication de Bioéthanol serait plus chère que le gasoil si elle était taxée de la même manière.
2° Cet éthanol fait au moins autant de CO2 que le gasoil d’autant qu’il faut plus en consommer pour le même nombre de Km parcourus ( 50% en plus).
3° Le Bioéthanol tiré des résidus des vendanges n’est utilisable que pour les cars et les camions. Pour ce qui concerne les bio carburants tirés d’autres cultures ( betterave...), ils sont certes utilisables pour les voitures mais leur développement ne peut prendre de l’ampleur que si, effectivement, on utilise beaucoup de sols sans garanties vraies quand aux manières de les cultiver ( utilisation notamment des produits phytosanitaires...) et si l’Etat ne leur applique pas les taxes classiques sur les carburants.
Pour le CO2 et les particules fines, il n’y a pas semble-t-il d’avantage versus utilisation du gasoil et/ou de l’essence. Pour ce qui concerne l’utilisation d’huile de palme, il semble que ce soit le résultat de la volonté de l’Etat de mélanger le gasoil avec du bio carburant pour diminuer l’importation de pétrole mais, en conséquence, il prend le risque de l’importation d’huile de palme et de la déforestation des pays producteurs comme la Malaisie... En fait, à propos du CO2, les producteurs de bio carburants s’appuient sur le fait qu’il y aurait une production d’O2 compensatoire dans les cultures qui permettent de produire les déchets de la vigne ou même les plantes dont ils sont issus (betterave...).
C’est la même idée qui sous-tend le chauffage au bois... qui produit plus de CO2 que les autres formes d’énergie, à l'exception du charbon (2)
Au total il n’y a pas d’avantage écologique évident à l’utilisation des biocarburants, l’avantage économique n’étant lié qu’à l’absence de taxes.
​Par contre, c’est vrai que le valorisation des déchets de la viticulture est incomparablement plusrentable que celle qui était traditionnellement faite par les entreprises du secteur (alcool et dérivés...). De la même façon, le débouché des biocarburants est sans doute utile pour les agriculteurs du
secteur des oléagineux qui doivent assurer une rotation des cultures( blés, betteraves... jachères). En fait, même si je ne conteste pas que les déchets de la vigne puissent être utilisés à faire rouler quelques cars dans la région ou telle ou telle agglomération, il n’y a pas lieu d’en faire un acte d’un
écologisme avéré.
Disons que cela économise des achats de pétrole mais à condition de se passer des taxes qui y sont
 fférentes... Quant au développement éventuel des bio carburants à partir de cultures spécifiques, il y a un risque de larges utilisations de territoires retirés à la biodiversité, l’exemple du Brésil est sans doute de ce point de vue exemplaire.
1) Journal Sud ouest du 5 Novembre 2019
2) Les forêts sont effectivement, grâce à la photosynthèse, un puits à carbone qu’il faut entretenir mais, sur la planète, elles ont bien du mal puisque la production de CO2 est telle que le bilan est aujourd’hui largement négatif .Or le chauffage au bois produit plus de co2 que le pétrole et surtout le gaz, mais moins que le charbon.... Je conteste donc l’utilisation industrielle du chauffage au bois comme n’ayant pas d’avantage écologique. Le caractère renouvelable d’une énergie n’est à mon sens pas suffisant pour en faire un modèle écologique convaincant.
Cet article est le 3142 ème sur le blog MRC 53 - 
le 456ème,catégorie AGRICULTURE et PAC
Article paru le 12 novembre 2019 sur http://mrc53.over-blog.com

 

1 février 2019

GILETS JAUNES : Comprendre oui, mais sans plonger dans la démagogie

Texte de mon intervention à la réunion de vendredi 14 décembre 2018,rencontre entre les groupes politiques du conseil municipal et les Gilets jaune de libourne toujours présents mais jusqu’ici pacifiquement sur les ronds points…

 

Patrick Nivet

Conseiller municipal délégué MRC de Libourne

Conseiller communautaire

 

 

Après s’être  interrogé sur la nature de ce  mouvement faut il le soutenir ou au contraire souhaiter un apaisement ?

 

Difficile question

Effectivement cette semaine avec son discours du lundi 10 décembre le Président de la république a confirmé une certaine prise en compte des revendications mises en avant par le mouvement et notamment le blocage des taxes prévues sur le gasoil des particuliers

 

Ceci dit ce recul ne traduit en aucune manière un changement de politique.

 

Et pourtant c’est cette politique initiée depuis 1983 approfondie avec l’acte unique Européen et le référendum de Maastricht créant la monnaie unique  qui est à l’origine de la langueur de notre économie qui se dévitalise progressivement au rythme de la persistance du déficit de notre commerce extérieur.

 

Notre industrie s’étiole et perd progressivement du terrain au point de menacer d’être résiduelle ,notre agriculture s’essouffle hésitant entre les modèles possibles( agriculture intensive ,agriculture de labels de qualité, agriculture vivrière plus ou moins écologique se définissant en tout cas comme biologique..)

Seuls les services et notamment le tourisme garde un dynamisme satisfaisant

 

Les déficits de l’état restent très importants et conduisent a des économies drastiques dans a peu prés tous les domaines des trois fonctions publiques ( d’état, territoriales, sanitaires..)

Les politiques de formations sont abandonnées à des perspectives de numerus clausus et seules varient les méthodes de sélections, la tendance est de passer des examens et concours à des parcours optionnels et aux contrôles continus..( parcours sup)

 

Le tableau est sombre , la mobilisation des gilets jaunes en souligne l’impact avec la paupérisation des territoires périphériques à l’écart des métropoles

 

35 ans de la même politique ne s’efface pas en quelques jours de manifestations

 

Un nouveau consensus autour d’une autre politique sera difficile a faire émerger mais ce sera la tâche des nouvelles générations et si l’on ne peut qu’applaudir a la capacité de réaction des gilets jaunes  et des lycéens qui s’interrogent plus ou moins bruyamment, il est bien évident qu’on ne peut que souhaiter la paix civile et la traduction dans les processus démocratiques de leur capacité de réaction.

 

Dans ce cadre les rencontres comme celle d’aujourd’hui dans notre mairie me paraissent porteuses d’espoir.

 

Sur le plan institutionnel je crois qu’il est bon que la constitution soit solide c’est un mérite de la cinquième république de l’être mais avec le mandat à cinq ans du président de la République et la jonction des élections législatives avec celle du président elle a perdu sa souplesse

Sans doute aussi le pouvoir d’initiative des  parlementaires doit il être renforcé….

 

Je ne crois pas que plus de proportionnelle soit très utile, sauf pour favoriser l’émiettement des forces politiques et faire progresser les extrêmes, nous l’avons déjà constaté en 1986.

 

Les référendums ?

 

La plupart de ceux qui ont été fait depuis une quinzaines d’années ont tous vu leur résultat démenti, le plus célèbre  a été celui concernant la constitution européenne refusée en 2005 et finalement adoptée quelques années après a peine modifiée.

Les multiplier n’est ce pas  prendre le risque de la polémique permanente sur des sujets souvent complexes qui demandent recul et réflexions en profondeur ?

 

L’intercommunalité oui,  si elle est mesurée et permet de faire à un échelon supérieur ce que les communes ne peuvent faire seules mais en se méfiant de l’éloignement du lieu des décisions des citoyens.

Les institutions de base de la démocratie et d’ équilibre des territoires doivent être préservées ( communes et départements)et bien sur les cadres nationaux indispensables à la vie en commun

La coopération européenne doit être préférée à l’effacement de pays dans un projet fédéraliste tout entier imprégné d’orthodoxie libérale.

 

 

Les impôts ?

 

Nous regrettons la remise en cause de l’IGF et la timidité pour ne pas dire l’inexistence de la remise en question des paradis fiscaux.

 

Au niveau des territoires la suppression de la taxe professionnelle mal remplacée, le blocage de la DGF, sa diminution pendant trois ans et son nouveau blocage à son étiage le plus bas laissent communes et autres structures territoriales coincées dans un étau sans cesse plus resserré.

Ceux qui veulent garder un certain dynamisme empruntent ou augmentent les taux et parfois les deux..

 

Votre mouvement trace sans doute les limites a ne pas dépasser, c’est un des ses mérites.

 

Personnellement la suppression de la taxe d’habitation me parait une idée démagogique et je suis frappé que les hausses de taxe prévues sur le gasoil des particuliers aient pu correspondre au montant prévu pour la compenser ????

 

Voilà des pistes, en tout cas ce sont celles que dans la foulée des prises de position de JP Chevènement notre mouvement s’efforce de poursuivre depuis maintenant plus de vingt ans

 

Au bout du compte votre mobilisation d’aujourd’hui est un encouragement à ne pas renoncer à la définition d’une autre politique qui devra s’inspirer  pour réussir du dépassement des clivages traditionnels que porte votre mouvement.

 

Merci de votre écoute

 

Patrick Nivet

 

Conseiller municipal de Libourne

MRC

 

 

1 décembre 2018

POUR EN FINIR AVEC LA GUERRE EN SYRIE - Congrès MRC Paris - Reuilly 01-02 décembre 2018 -

Contribution Moyen orient/Politique étrangère 
Rappels récents sur le conflit :
En fait depuis le mois de septembre 2015 avec l’intervention russe en Syrie (à la demande du gouvernement syrien) le rapport de force entre le régime syrien et son hétéroclite mais islamiste radicale opposition armée s’est progressivement inversé. D’abord fut reconquise la province de Lattaquié, l’étau sur Damas a été desserré, un peu aussi celui qui dans le Sud étranglait la route de Deraa et Palmyre fut libérée une première fois au printemps 2016. Le tournant de la guerre a été la libération d’Alep Est des djihadistes en décembre 2016. Dés lors la progression du régime syrien a été régulière durant toute l’année 2017 malgré une nouvelle occupation de quelques mois de Palmyre par Daech. La reconquête de Palmyre et de la plus grande partie du désert syrien, la progression des troupes sur la rive Ouest de l’Euphrate a permis une nouvelle victoire essentielle qui fut la rupture du siège de Deir ez- Zor et par là comme un château de carte, Daech s’est effondré jusqu'à la frontière Irakienne permettant la libération d’Al-Boukamal, la ville frontière. Cette année 2018 c’est Damas qui a retrouve la paix avec l’exfiltration des djihadistes de la Ghouta et du camp de Yarmouk et plus récemment de toute la province de Derra, de la frontière avec la Jordanie et même de la limite avec les troupes Israéliennes qui occupent le Golan. Tout au long de ses deux années la paix a été rétablie aussi le long de la frontière avec la Liban, oû l’aide du Hezbollah fut décisive. Durant tous ces combats il faut noter que les pays occidentaux et notamment la France ont toujours soutenus les radicaux islamistes sur- réagissant aux conséquences des combats en terme de pertes civiles dans le camp de ces derniers, ne mentionnant que du bout des lèvres et encore quand ils le faisaient, les morts d’Alep Ouest et/ou de Damas Même les destructions de Palmyre par L’état islamique n’ont pas entrainé de mobilisation en faveur du gouvernement syrien toujours accablé de tous les maux devant une opinion chauffée à blanc contre lui. Parallèlement la coalition autour des USA avec La France a permis aux milices Kurdes de reconquérir presque toute la région de Syrie a L’est de l‘Euphrate avec notamment Raqua pratiquement réduite en cendres, sans bien sur que cela ne provoque un quelconque tollé international.
Seules les bombes D’’Assad sont sales, celles des USA et des Français sont vertueuses et leurs morts sans doute bénis du ciel...
Aujourd’hui, ou en sont les combats ?
La bataille continue dans deux poches du désert syrien ou des restes de combattants de Daech opposent encore une farouche résistance aux troupes de Damas après avoir mené de redoutables attentats notamment à Soueïda en juillet 2018 qui a fait plusieurs dizaines de morts dans cette ville Druze restée largement à l’écart de la guerre. Mais surtout il reste une grande part de la province d’Idlib encore aux mains des bandes armées de radicaux, c’est au Nord de la Syrie contiguë avec la Turquie. Cette dernière a profité de la pénible progression des troupes de Damas au cœur de la Syrie pour mettre la main sur la région Kurde au Nord ouest d’Alep et contrôler plus ou moins, avec des postes d’observation cette région qui échappe encore au gouvernement Syrien. Ce dernier se prépare à poursuivre sa reconquête mais c’est sans compter sur les pressions diplomatiques des Américains et des Européens et notamment la France accompagnées qui plus est de manœuvres et de menaces militaires. L’état d’Israël reconnaissant lui même bombarder régulièrement la Syrie sans que personne ne s’en émeuve. Déjà au printemps 2018 avec un prétexte (les armes chimiques) jamais démontrées depuis, Macron et Trump avait envoyé une bordée de missiles sur des cibles Syriennes. Les Russes soutiennent les syriens mais visiblement ils essaient d’éviter toute escalade irréversible qui
pourrait conduire à d’imprévisibles conséquences. Poutine fait preuve de beaucoup de maitrise face à un Trump assez imprévisible et surtout mal accepté par L’establishment US au point d’être obligé en permanence de donner des gages aux différentes opinions américaines celles qui le soutiennent et celles qui le combattent...le poussant à une politique aux accents contradictoires tantôt isolationniste, tantôt interventionniste mais toujours alignées jusqu’ici sur les israéliens les plus bellicistes. Au bout du compte l’offensive sur Idlib prend du retard et la libération de toute la Syrie à L’ouest de l’Euphrate aussi. Ceci dit les derniers développements liés au dialogue Russo-turc permettent peut être d’espérer une libération progressive et plus ou moins pacifique de la régiond’Idlib. Par contre Les Américains à l’est de l’Euphrate et sur la frontière avec l’Irak, malgré l’effacement de Daech, maintiennent leur présence militaire que le gouvernement syrien n’a pas sollicitée...sans référence au droit international.
Où en est le pays Syriens ?
Difficile de savoir exactement. Bien sur sept ans de guerre ce sont des milliers de morts et de blessés, beaucoup de destructions mais inégalement réparties sur le territoire et même dans certaines villes les combats n’ont pas eu la même intensité selon les quartiers... Visiblement 60% de la Syrie et 80% de la population sont à l’abri et ne sont plus concernés directement par les combats dans la zone gouvernementale mais davantage encore si l’on ajoute la région de Hassaké et Quamichli ou les kurdes sont nombreux au Nord est du pays. La foire de Damas a rouvert pour la deuxième anne consécutive, des élections municipales ont pu avoir lieu....le poste frontière avec la Jordanie de Nassib vient d’ouvrir, des retours surtout du Liban
commencent. Certains champs gaziers et/ou puits de pétrole ont pu reprendre leur activité libérés de l’étatislamique Pour autant, seule la paix véritable sur tout le pays pourra vraiment permettre, d’aborder efficacement la reconstruction et le retour des refugiés qui le souhaitent, de l’intérieur même de la Syrie comme de ceux partis au Liban, en Jordanie, en Europe ou ailleurs...
Et la France dans ce conflit qui dure mais dont la fin parait à portée de la main?
A l’évidence le retour à la paix (et la reconstruction des zones dévastées à laquelle nous devons participer) passe par l’élimination des terroristes de la poche d’Idlib mais que penser des pressions qu’au nom de principes humanitaires la France et les Etats Unis exercent dans la région pour l’éviter? Ces milices armées jusqu’aux dents (par nous ou nos alliés qui plus est ?) sont nos ennemies en France même ou nous combattons leurs prolongements métropolitains avec force déploiements policiers et/ou militaires pour la moindre manifestation mais nous les soutenons en Syrie... comprenne qui pourra! En fait dans une interview récente le ministre des affaires étrangères Français explique peu ou prou que le soutien aux terroristes en Syrie est le moyen de faire plier le régime de Damas pour accepter une solution négociée avec ...nous???? Bien sur ce soutien qui s’appuie sur des menaces militaires trouve comme prétexte la protection des populations et la permanente accusation, d’utilisation jamais prouvée de bombardements chimiques par l’armée syrienne. Pour quel objectif politique? Réintroduire les islamistes radicaux dans le jeu politique Syrien au détriment de la laïcité qui caractérise sous l’égide du parti Bass ce pays?Défendre l’idée d’une autonomie plus ou moins profonde des kurdes? Le risque est alors grand d’une guerre sans fin qui concerne l’ensemble de la région, de la Turquie à l’Irak et à L’Iran encore plus concernés que la Syrie par les revendications de ces populations. Au bout du compte dans cette région du Moyen Orient notre pays doit y défendre une orientation qui doit s’appuyer sur un certains nombre de principes :
a)Le respect de l’indépendance des états reconnus à l’ONU.
b)La solution du problème israélo palestinien qui dure depuis trop longtemps source
permanente d’incendies.
c)La volonté de combattre le djihadisme dans cette région comme nous le faisons chez nous
et en Afrique.
d)Dans tous les cas n’intervenir militairement qu’avec un mandat clair de L’ONU.
Ce doit être le sens dans le quel le MRC doit s’exprimer.
Patrick Nivet                                                          Jean- luc Delcampo,
Membre du Conseil national du MRC                    MRC Charente- maritime
1 décembre 2018

Non à la fracture territoriale de la République ! Congrès MRC Paris - Reuilly 01-02 décembre 2018 -

 

Si notre organisation territoriale n’avait que peu changé depuis plusieurs siècles, même la révolution n’était passée que des paroisses aux communes et les départements furent calqués sur les habitudes de vie des citoyens…

 Les équilibres ont été bouleversés depuis 1981 et en plusieurs étapes :

A)  Au début des années 80 la réforme Defferre  a d’abord permis de donner le pouvoir exécutif aux élus et en créant les régions  elle a permis d’articuler les responsabilités des communes, des départements et des nouvelles régions comme par exemple sur le plan scolaire ou les communes s’occupent des écoles primaires, les conseils départementaux des collèges et les régions des lycées

B)  Avec JP Chevènement à la fin des années 90 ont été crées de nouvelles  formes de coopération intercommunales, les communautés de communes et les communautés urbaines. L’idée était de faire a plusieurs ce que les communes ne pouvaient faire seules.

En 2010 : obligation pour les communes d’adhérer a une intercommunalité

C) Mais plus récemment sous le quinquennat  de François Hollande plusieurs  initiatives ont été prise :

Après la loi MAPAM et la création des métropoles, la loi Notre (préparée par des rapports comme celui d’Edouard Balladur) va contraindre les intercommunalités à fusionner (nouveau seuil de 15.000 habitants), imposer les transferts de compétences par exemple pour la gestion de l’eau …

Puis la réforme de la carte régionale diminua le nombre de région et la création de nouvelles (trop !) grandes régions notamment La nouvelle Aquitaine les Hauts de France ou la région Occitanie.22 métropole ont été crées dont celle du Grand Paris….les cantons furent redessinés au sein des départements.

                                                                                                                                   

Il est temps de faire le point de ces bouleversements qui se sont par ailleurs accompagnés d’une modification profonde des financements des collectivité locales avec notamment la suppression mal remplacée de la taxe professionnelle, le gel ( Sarkozy )puis la diminution (Hollande)des dotations de l’Etat ( DGF) alors que les collectivité assuraient 70 %de l’investissement public…

Le Président Macron  confronté aux  perturbations profondes ressenties à La fois par les élus et les populations confirme néanmoins cette architecture. En souhaitant la suppression de la taxe d’habitation qui pourrait être remplacée par une nouvelle dotation d’état faisant reculer la décentralisation, il participe lui aussi de l’inquiétude générale et de l’affaiblissement du tissu territorial.

La première constatation c’est que le mille feuille tant critiqué n’a jamais été aussi inextricable.

Les nouvelles intercommunalités ne correspondent pas forcement aux habitudes de vie des habitants et ne se superposent pas forcement.

Un point commun à toutes ces reformes c’est l’éloignement des processus de décision des citoyens et la mise en place d’une démocratie de second degré sans véritable possibilité pour les citoyens de lecture des démarches engagées et encore moins d’intervention.

L’augmentation désordonnée et souvent idéologique des délégations de compétence sans véritable nécessité notamment vers l’intercommunalité se traduit par l’affaiblissement des communes et surtout par une mise en place couteuse.

Comment simplifier cet écheveau sans renoncer à notre histoire ?

  1. Laisser la possibilité aux citoyens qui d’ailleurs auraient du être consultées(1) de rétablir les anciennes régions

 

    2) Renforcer les départements collectivités essentielles pour l’aménagement des territoires (faire coïncider les cantons et les intercommunalités ?)

           3) Proposer  que les transferts de compétences des communes aux intercommunalités soient limités à L’essentiel, sans obligation.

           4) En fait le principe que nous devons défendre c’est que ne doivent être        transférés que les activités  que les communes ne peuvent envisager de faire seules.

5)  Maintien possible des syndicats intercommunaux à vocation unique.

 

6) Supprimer le Grand Paris : le bon échelon étant la région Ile de France et limiter la métropolisation pour ne pas affaiblir les départements (Gironde notamment …) et leur rôle d’équilibre territorial aggravant les fractures territoriales. Elle ne doit pas  englober leurs compétences ni leurs financements.

 

7) Renforcer l’initiative nationale pour définir  et mettre en œuvre les  projets et les grandes politiques d’aménagement du territoire et veiller à leur cohérence.

Pour ce qui concerne les financements, le MRC doit proposer le maintien d’un lien fiscal entre les populations et les communes et donc celui de la taxe d’habitation au moins pour les communes, les taxes entreprises pouvant être réservées aux intercommunalités parallèlement à la compétence économique.

Bien sur on ne peut continuer à demander aux collectivités locales de faire davantage en leur diminuant leurs moyens comme les injonctions Européennes le demandent avec insistance. 

Depuis 2014, prés de 1000 maires surtout dans les petites communes ont démissionnés(2), accablés notamment par la déshérence des territoires, la diminution des dotations d’état(DGF), les pertes imposées de compétences.  Entendre leur malaise est une urgence, le MRC doit y contribuer.

 

 

Patrick Nivet, conseiller municipal délégué de libourne, conseiller communautaire (CALI communauté d’agglomération de Libourne)

Denis Durand, maire de Bengy- sur- Craon, président de la communauté de communes des pays de Néronde et de la FRE (Fédération des élus MRC)

1) « Charte européenne de l’autonomie locale » que la France a signée, citée par Gerard François Dumont (colloque Res Publica : désertification et réanimation des territoires 27.02/2018)

2) Articles Patrice Roger, Camille Bordenet (le Monde 3 octobre 2018)

17 novembre 2018

Contribution santé, Congrès MRC Paris - Reuilly 01-02 décembre 2018 -

  1.     la politique de santé : une maladie chronique !

Elle est toujours pour nos concitoyens un enjeu considérable.

Sur les quinze dernières années chaque président  y a été de ses reformes. Pour résumer :

A) Chirac a lancé un plan Hôpital 2007 d’investissements et un plan cancer qui a mieux coordonné la mise en place des stratégies thérapeutiques, il a augmenté prudemment mais régulièrement le numerus clausus des formations médicales mis a mal par les gouvernements précédents notamment de gauche.

B)Sarkozy sur la lancée du précédent septennat a mis en place la loi dite HPST qui a considérablement modifié le fonctionnement des hôpitaux en supprimant les conseils d’administration remplacés par des conseils de surveillance, le pouvoir à l’hôpital a tout entier été transféré des conseils d’administrations présidées par le maire vers les directeurs d’établissement qui président le nouvel organe de direction devenu le directoire ou siègent le président de CME(seul médecin encore élu par ses pairs) et les chefs de Pôle nommés par le directeur

Les CME sont pour l’essentiel marginalisées et le conseil des surveillance n’examine le budget de l’hôpital qu’a posteriori contrairement  aux CA qui le faisaient en amont des décisions que le directeur était chargé de mettre en œuvre.

Parallèlement a été mis en place le paiement à l’activité au lieu du budget global. Le prix des activités médicales est défini en se calant sur le coût moyen des actes, tiré de la comparaison des couts d’un panel d’établissements.

Lui aussi a continué a augmenté prudemment le numerus clausus

C) François Hollande a surtout bloqué cet effort puisqu’il a fallut attendre les derniers mois de son mandat pour que Marisol Touraine rouvre une centaine de places supplémentaires dans les universités des régions dites les plus défavorisées.

Pour le reste François Hollande a gardé en l’état les réformes Sarkozy en freinant la réévaluation des prix de la T2A dans le cadre d’un Ondam, contraint chaque année par les votes de sa majorité parlementaire.

Finalement s’il fallait un exemple que la contradiction gauche/droite s’est largement essoufflée nous pouvons le trouver dans cette consanguinité de la politique santé des différents Président de la République.

D) Macron lui, se propose de desserrer un peu l’Ondam mais son « effort budgétaire » pour 2019 de 400 millions d’euros ne sera qu’à peine la moitié de l’effort d’économie demandé aux hôpitaux en 2018 (1)

 

2)

 

Il garde bien sur les réformes Sarkozy  et concernant la formation des médecins il annonce en grande pompe la suppression du numerus clausus mais pas forcement pour augmenter le nombre des médecins formés.

Ce nombre pourrait être défini à l’échelon régional avec un pilotage National édulcoré voire supprimé. Le manque de moyens des universités (par ailleurs définis nationalement ) les rendra sans doute  précautionneuses quelles que soient leur éventuelle bonne volonté sauf à ce qu’elles s’appuient sur des financements régionaux préludant  une accélération déjà manifeste des processus de désengagements de l’état, transférant les financements des politiques de santé sur les territoires( création de maisons de santé par exemple).

Par ailleurs la sélection restera, est il annoncé, mais sera retardée et …humanisée ??? La peine de mort sera-t-elle remplacée par la torture à petit feu ?

Qu’auront à gagner les étudiants d’être sélectionnés (donc recalés) au milieu des études plutôt qu’a l’entrée ?

En fait les objectifs théoriques de cette réforme (suppressions des filières de préparation parallèles privées et formations à l’étranger) ne seront probablement qu’écran de fumée de bonnes intentions masquant l’objectif réel : ne rien changer au nombre de médecins formés en France.

Pour ce qui concerne les hôpitaux, au delà de la gouvernance qui resterait en l’état, il prévoirait une forfaitisation de certaines pathologies : le diabète et l’insuffisance rénale par exemple….une forme  partielle et discrète de retour au budget global qui resterait l’apanage des soins de rééducation et de psychiatrie ou la T2a ne l’a pas remplacé.

 

En fait on ne peut détacher la politique de santé de la politique générale notamment budgétaire qui découle de notre appartenance à L’union européenne et surtout à la gouvernance de la monnaie unique.

Le ralentissement économique  en est la conséquence avec son impact sur le financement des politiques sanitaires.

 

Et pourtant notre système de santé craque un peu de toutes parts…

Le numerus clausus insuffisamment redressé explique à beaucoup d’égards la désertification médicale notamment des quartiers populaires et des territoires ruraux et la raréfaction des praticiens dans beaucoup de spécialités (Psychiatrie notamment…). L’hyperspécialisation entraine la disparition de certaines autres comme la médecine interne pourtant essentielle dans la bonne prise en charge des symptômes, des poly pathologies très souvent l’apanage des gens âgés.

 

3)

Nous formons à l’heure actuelle 8000 médecins/an en France qui compensent mal le trou occasionné par le numerus clausus des années 90 qui l’avaient descendu à 3500 ???Il faut rappeler que les générations qui partent à la retraite étaient autour de 8500/an en 1975/78…

 Les ministres de la santé de gauche ont été sur ce plan implacables….

En fait l’importation de milliers de médecins formés à l’étranger (4 à 5OOO pour les seuls hôpitaux publics, 40 000 au total sur les 200.000 milles médecins inscrits à l’ordre) a seulement permis la survie précaire de notre offre médicale devenue par ailleurs parallèlement à sa rareté, très chère avec notamment le développement des dépassements d’honoraires.

Les hôpitaux ont du mal à investir, les personnels voient leurs contraintes professionnelles augmenter régulièrement.

Les urgences sont toujours autant débordées, assiégées qu’elles sont par des patients en mal de praticiens de proximité, et de lits hospitaliers d’aval.

Le centre 15 fonctionne comme il peut avec des permanences téléphoniques tenues par des personnels aux compétences pas toujours vérifiées(2).

Pour sortir de l’ornière un syteme de santé qui reste encore globalement performant il faut 

  1. Dégager les moyens budgétaires qui permettent sa modernisation et surtout une qualité de vie au travail des personnels suffisante

Dans cette perspective L’Ondam doit être un outil de préservation et d’adaptation du patrimoine sanitaire  urbanistique mais aussi humain et pas simplement de régulation de nos hôpitaux publics et de notre système de santé.

        B) La loi HPST concernant la gouvernance hospitalière doit être revu et la démocratie faire son retour à L’hôpital public.

        C) Il faut augmenter le nombre des médecins formés en France   (autour de 10.000/an ?) pour assurer la relève générationnelle en tenant compte des besoins nouveaux (les techniques médicales ont beaucoup évoluées…) et la féminisation massive de la profession en augmente la nécécessité comme le soucis des professionnels de santé de mener une vie plus équilibrée.

 

Bien sur la planification sanitaire(3) mise en place a partir de la loi hospitalière votée sous l’égide de Claude Evin en 1993 doit être poursuivie, elle a d’ailleurs survécue aux différents gouvernements des différents présidents de la République. Pour autant elle a été modifiée avec l’affirmation de l’autorité sanitaire : nous sommes passés de celle du préfet à celle des directeurs de l’hospitalisation et plus récemment avec la loi HPST à celle des directeurs très puissants de L’ARS. Il ne leur manque que les moyens financiers qui les voient dans l’obligation pour l’année budgétaire à venir de  devoir diminuer leurs effectifs de 8% et ainsi de restreindre leurs prétentions à encourager les politiques innovantes.

4)

Cette planification de 25 ans a profondément restructuré l’offre sanitaire publique et privé, des hôpitaux ont été sinon fermés, toute au moins leurs activités ont été modifiées, le moyen séjour remplaçant l’offre MCO(4). Les cliniques se sont très largement regroupées, elles sont souvent devenues la propriété de grands groupes pour lesquels la santé est un marché comme un autre.

Il faut en contrôler les appétits.

Les distances et les temps de prises en charge s’allongent pour les patients, notamment en milieu rural et les remèdes envisagés comme la télémédecine, les transports aériens,  ne paraissent que des pis- aller auxquels il va falloir ajouter les futurs « assistants médicaux » du président Macron (les médecins au pied nus de l’Europe libérale ?).

L’hospitalisation à domicile, la prise en charge ambulatoire qui n’ont pas que des atouts atteignent leurs limites.

En fait nous sommes en termes de restructuration médicale à l’os et il va falloir pour l’essentiel défendre l’existant notamment en ce qui concerne l’hospitalisation publique, au travers de nos territoires, sauf assumer sa désertification parallèlement au recul de nos industries et de notre agriculture.

 

En termes de financement de la protection sociale la politique générale d’économies et de reports sur les restes à charge et notamment les dépassements d’honoraires…, permet à la SS de se rapprocher, sans l’atteindre encore, de l’équilibre, le nombre de chômeurs est trop grand, l’activité économique trop déprimée.

La diminution des cotisations sociales des salariés amorcées par l’actuel gouvernement ne peut qu’inquiéter quand aux financements futurs des soins ….l’augmentation de la CSG de cette année pourrait ne pas être qu’une parenthèse.

Retrouver une politique de santé conforme aux besoins de notre pays passe par une relance économique  maitrisée que l’attache à l’Euro en l’état, interdit.

La politique économique et monétaire de la zone Euro doit être au cœur de notre réflexion si nous voulons éviter que l’offre sanitaire de notre pays se dégrade de manière continue  et ne puisse suivre l’effort nécessaire de recherche et d’innovation.

                                                                ----------------------

Patrick Nivet

Conseiller municipal de Libourne, délégué chargé de la santé de l’hygiène et de la sécurité du personnel

Conseiller communautaire et à ce titre membre de la conférence régionale de santé de la nouvelle Aquitaine, Praticien hospitalier honoraire, Consultant à temps partiel en CSAPA (centre d’addictologie).

Jean- luc Delcampo

Ancien conseiller municipal délégué de Rochefort(Charente maritime)

 

 

  1. Frederic Valletoux Président de la fédération hospitalière de France cité par le journal « le Monde » du 19 septembre 2018
  2. Affaire Noémie  de Strasbourg (mai 2018) : décès d’une patiente non prise au sérieux par l’assistante de régulation du centre 15.
  3. Voir blog de Patrick Nivet article «  du Cros au Csos d’Aquitaine 21 ans de présence à titre syndical dans les instances sanitaires », Revue « Les médecins des hôpitaux publics » N° 268 (2014)
  4. MCO (Médecine, obstétrique, chirurgie)
16 novembre 2018

Mobilisation des gilets jaunes ; un succès qui interroge

Cette protestation est de toute évidence  spontanée et profondément populaire, il est tout a fait saisissant que la gauche politique et syndicale reste pour l’essentiel sur le bord du chemin laissant la place libre  à d’autres partis politiques ce qui d’ailleurs n’est pas toujours du gout des manifestants.

 

Mais « la gauche » ou ce qu’il en reste a-t-elle encore une  base populaire ?

 

Sur le fond je crois qu’il faut retenir une immense confusion, car enfin ou sont les études scientifiques qui prouvent un rôle spécifique des voitures diesels sur la santé publique( cancers notamment) quand on sait que le diesel produit moins de co2 que l’essence ?

Bien sur il n’est pas contestable que les particules fines pénètrent plus profondément les poumons ….mais les gens ne respirent pas directement les pots d’échappement des seules voitures diesels.

Les études sur la pollution de l’air doivent tenir compte de tous les facteurs polluants de l’ozone au tabac(1) en passant par les émanations des centrales au charbon ou du chauffage au bois souvent promotionné au titre de l’écologie et /ou du développement durable .

 

Un professeur de pneumologie Parisien, le Professeur Aubier a été à mon sens injustement disqualifié sur le fond parce qu’il était à temps partiel ( ce qui est fort discutable)médecin du travail chez Total (?), quand il a souligné les limites d’études qui ne faisaient pas, la part des différents facteurs susceptibles de nuire à la santé publique…et notamment du tabac.

Les autres médecins se terrent dans le silence de peur d’être trainés dans la boue des réseaux dits sociaux….et des féroces « écologistes ascientifiques »

 

En fait je ne veux pas dire qu’il ne faut pas lutter contre la pollution de l’air mais savoir raison garder et plutôt que de punir les gens les plus modestes, promotionner des évolutions positives comme favoriser les transports en commun notamment ferroviaires électriques et pas seulement pour les personnes au revenu les plus faibles qui habitent loin de leur travail mais aussi et surtout pour les marchandises(2).

Eviter la désertification de nos territoires avec le développement de la seule métropolisation.

Il faut aussi limiter les transports internationaux et favoriser le développement local équilibré des pays, en évitant une trop grande spécialisation qui pousse aux échanges massifs avec le développement du transport naval et aérien très polluants eux aussi, beaucoup plus que les petites voitures diesels….

 

Quand à la promotion des voitures électriques il faut éviter l’impasse sur la pollution qui accompagne la production des batteries électriques dans un petit nombre de pays dont la Chine qui pourrait envisager d’ être à l’avenir le principal producteur de ces voitures….sans compter que remplacer les moteurs thermiques par des moteurs électriques demanderait d’y consacrer au moins quatre centrales nucléaires  en France ??? (3).

 

A propos de la fourniture d’énergie, la France  est exemplaire avec le nucléaire et l’hydroélectricité.

Une patiente Polonaise me soulignait récemment qu’il  n’en allait pas de même en Pologne ou les centrales à charbon assurent l’essentiel de la fourniture de l’électricité….un peu comme en Allemagne après la renonciation au nucléaire.

L’air des villes y est effectivement de mauvaise qualité et les risques pulmonaires évidents à cause des pollutions croisées.

 

Au bout du compte surtout pour les petits revenus il faut être incitatif(4) et le moins coercitif possible. On peut par contre taxer davantage  les grosses cylindrées.

 

Mais bon il faut comprendre qu’à l’heure des paradis fiscaux  toujours aussi efficaces pour qu’une couche parasitaire survole l’intérêt général, les couches modestes protestent ou aient envie de le faire quand elles sont principalement misent à contribution….

 

Dr Patrick Nivet

Conseiller municipal de libourne(MRC) délégué à l’hygiène ,à la santé et à la sécurité du personnel

 

 

1)Monoxyde de carbone, dioxyde de soufre, dioxyde d’Azote, azote et particules fines….l’essence et le diesel conjuguant leurs efforts…

 

2)J’étais par contre favorable à l’écotaxe qui devait rééquilibrer un peu le rapport avantages/inconvénients des transports routiers et ferroviaires en ne pénalisant que le premier très avantagé par son usage gratuit de beaucoup de  routes .

 

3)Article du Monde Diplomatique d’aout 2018 Guillaume Pitron « voiture electrique une aubaine pour la Chine »

 

4)Gratuité des transports collectifs(depuis 2010) ou de l’utilisation des vélos   comme nous le faisons à Libourne

 

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Patrick Nivet